BDSM les incompréhensions littéraires et les absurdités

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il y a 2 ans

Pour ce sujet, je vais commencer par préciser que les adeptes du BDSM ou de la fessée sont très souvent plus respectueux et moins v i o l ents qu’une grande partie de la population.

Pour preuve, il n’y a pas de videur devant la porte des club BDSM, je n’y ai jamais vu de bagarre. Alors que dans les boites de nuits ou night club, .....

Revenons aux incompréhensions littéraires et aux absurdités que l’on trouve dans les écrits.

LES INCOMPREHENSIONS

Les personnes n’ayant jamais pratiqué le BDSM en réel, peuvent, en toute logique se poser des questions. Pourquoi font-ils ça ? Peut-on jouir dans ces conditions ? Sont-ils réellement sadiques ? Pourquoi écrire sur des choses humiliantes et douloureuses ?

Il faut, pour trouver des réponses à ces questions, essayez de comprendre le contexte, les désirs de chacun mais aussi les fantasmes. Attention, certains réalisent leurs fantasmes, donc prudence dans l’analyse.

Pourquoi font-ils ça ? Tout simplement parce qu’ils y éprouvent du plaisir. Ce n’est pas mieux ou moins bien que de faire de la boxe ou courir sous la pluie le long des boulevards à l’heure de pointe. De fait, certains prennent plaisir à écrire des histoires érotiques BDSM.

FANTASMES (Qui n’en a pas ?)

Ils (ou elles) peuvent écrire qu’ils dominent une dame alors qu’en réalité, ils rêvent d’être à sa place. Ils écrivent aussi parfois des choses qu’ils aimeraient qu’on leur fasse. Nous en venons au fantasme du v i o l par exemple. En réalité, personne n’a envie d’être v i o l é(e) par un monstre brutal, hideux, mal rasé qui sent la vinasse et la crasse. Par contre, qu’un chéri beau comme un dieu joue le rôle du grand méchant sadique et pervers avec comme but la conduire à la jouissance...

PEUT-ON JOUIR DANS CES CONDITIONS ?

La réponse est OUI mais tout dépend des circonstances et avec qui ! Prenons l’exemple du fouet. Un esclave attaché torse nu en place publique pour être fouetté en guise de punition exemplaire ne peut que souffrir. Une personne soumise, volontaire et un brin maso peut atteindre la jouissance sous le fouet.

Désolé de sembler étaler mes « expériences réelles » mais j’ai souvent vu ce type de jouissance et j’ai fait jouir des personnes avec mes fouets. (Parfois jusqu’à la fontaine pour les femmes)

Oui, une fessée peut générer beaucoup de plaisir et parfois conduire à la jouissance. Si c’est une réelle punition (interdite par la loi et de la v i o l ence) il ne sera pas possible d’éprouver du plaisir.

Dans le bondage, le shibari, il arrive que des personnes « planent » réellement. Si dans le bondage réalisé quelques accessoires coquins sont insérés aux bons endroits, là aussi, les jouissances sont franchement possibles !

Le subspace existe réellement et pas uniquement dans les histoires. Le subspace désigne l'état mental et spirituel, l'état de transe dans lequel se trouve une personne lors de certaines pratiques BDSM. Exemple, la fessée appuyée, le fouet, le CBT ou le countbusting, le.... En règle générale, ce sont des pratiques plus ou moins douloureuses. Certaines personnes arrivent à être dans ces états, à jouir et ne plus être capables de dire STOP. Cette information est 100 % réelle.

SONT-ILS RÉELLEMENT SADIQUES ?

Non, pervers coquins serait plus adapté. En effet, s’ils étaient réellement sadiques, ils auraient commis l’irréparable et seraient en prison. Ce n’est pas d’aimer faire mal qui les anime, c’est de jouer avec la douleur (ou autre) pour générer du plaisir. (Mon cas avec les masos ou en devenir puisque j’ai animé des initiations fouets en club BDSM ou chez moi)

LES ABSURDITÉS EN LITTÉRATURE

Pour moi, où c’est de la science fiction, ou c’est du réel possible que l’on écrit ! En effet, à moins qu’il y ait eu une très sérieuse évolution génétique, un coup de marteau sur les doigts ne fera pas jouir !

En BDSM, c’est la même chose, un coup cash de fouet ou de cravache sur le sexe ne pourra pas générer de plaisir. Ou vous écrivez une réelle scène de t o r t u r e et de la maltraitance pure ou vous écrivez de l’érotisme.

Quelques conseils aux jeunes auteurs

N’allez pas trop loin si vous souhaitez rester dans l’écriture érotique et le BDSM.

  • Un athlète s’échauffe avant de faire un gros effort, donc en BDSM c’est la même chose. Vous ne pouvez pas écrire : au premier coup de martinet elle jouissait ! (Au départ on échauffe pour faire monter la température et l’envie de plus).

  • Le syndrome de Stockholm existe OUI c’est vrai, mais une fille enlevée ne peut pas tomber amoureuse en 3 jours des ravisseurs qui la m a l t r a i t e nt.

  • L’exhibition OUI certains aiment. Mais qu’une fille (non soumise sexuelle) apprécie que l’on arrache ses vêtements dans les caves d’une cité devant 25 mecs assoiffés de sexe... Je doute que cela l’excite.

  • Le gang bang BDSM oui cela existe et certaines adorent, j’en ai géré. MAIS et ce MAIS est important. Mais il y a un contexte favorable au plaisir : sa sécurité / l’hygiène / une heure de fin. En clair, jeter une fille non consentante dans un gang bang et raconter qu’elle prend son pied... Dans une tournante les filles ne jouissent pas et sont traumatisées à vie !

  • La taille des sexes masculins. Pourquoi font-ils le triple du mien et du votre dans les histoires ? Non, un sexe masculin ne sert pas à faire de la barre fixe ! Certes le monsieur peut être bien monté mais essayez de ne pas tomber dans l’absurdité.

  • Nombre de jouissances. Certaines femmes peuvent jouir plus de 20 fois, d’autres sont heureuses d’arriver à avoir une jouissance.

Les hommes ne peuvent pas jouir 20 fois la même nuit même avec des substances plus ou moins légales. Ils peuvent aussi mettre un cockring pour entretenir l’érection... Avoir une très longue érection oui éjaculer « « « des litres » » » NON !

  • La séduction : en BDSM, la séduction est plus importante que dans la sexualité conventionnelle. En effet, une fille (ou un homme) ne se laissera pas attacher si il ou elle n’est pas en confiance. Cela peut être le premier soir OUI, mais pas simplement parce que les regards se sont croisés.

  • La majuscule pour les dominants. En BDSM, les mots « Maître » et « Maîtresse » s’écrivent avec une majuscule même au milieux de la phrase. Le maître d’école n’a pas besoin de majuscule contrairement au Maître dominant. Humour : Cette information concerne les « « conditions générales » » du BDSM.

  • Esclave et souminateur. Personne ne rêve réellement d’être esclave. C’est un fantasme de « souminateur » mot bien connu dans le BDSM. Le souminateur dira : je veux être votre esclave. Le « je veux » est souvent suivi de « vous me ferez ça, m’obligerez à ... » En fait, il passe commande comme à la Redoute. (Plié de rire) Si cela vous amuse de l’écrire, aucun problème MAIS sachez avant de publier que ce texte (ou votre annonce...) ne sera pas crédible s’il est lu par des adeptes pratiquants.

  • Le BDSM n’est pas obligatoirement du sexe. Si vous désirez écrire du BDSM érotique sachez que 70 % des couples adeptes du BDSM ne sont pas libertins. Une femme dite « soumise » peut accepter de se laisser fesser, attacher, déshabiller pour être exhibée ou pourquoi pas masturbée avec des sextoys, mais beaucoup refusent totalement les rapports sexuels. Cela peut évoluer si affinités, évidement.

  • L’amour et le BDSM. Il y a des soumises qui tombent réellement amoureuse de leur Maître même si il est marié et ne couchera jamais avec elle. (Et inversement pour les soumis). Essayez dans vos écris de ne pas tout mélanger ou alors, laissez un peu de temps pour que les affinités voient le jour.

Exemple d’absurdité (SSSS) : ils se sont rencontrés par hasard au bar. Deux minutes plus tard il l’a attrapée par l’oreille déculottée et fessée devant tout le monde. Comme elle venait de jouir, il l’a aussi sodomisée avant de la prêter (comme une voiture) aux clients qui avaient tous une verge de 35 centimètres de long sur dix de large. Dans cet exemple, la sensualité est palpable... Rire !

LE PROBLÈME DES AUTEURS EN HERBE

Non, je ne les griffe pas, ce n’est pas mon but, bien au contraire.

Très souvent ils sont influencés par des vidéos pornographiques ou BDSM qui ne présentent PAS (pour cause de longueur) les parties en amont et en aval de ce type de relation.

En amont, il y a de la sensualité, de la complicité, des bisous, une « préparation » avec des discussions et affinités. Après il y a la séance et après la séance, il y a les câlins. Câlins se signifie pas « baiser » mais caresser, réconforter car certaines jouissances rendent réellement dingue en plus d’être réellement épuisantes.

A L’ATTENTION DES LECTEURS DE CE POST
  • Il est sûrement très mal présenté.
  • Il n’est absolument PAS une critique négative ni une agression.

J’ai juste essayé d’éclairer un peu sur le réel monde BDSM. Il m’arrive aussi souvent de me tromper, de fauter dans mes écrits. (Qui ne fait pas d’erreurs ?)

TSM

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